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De l'algue au pansement

Usine Brothier

Le laboratoire a engagé en 2019 15 millions d’euros pour agrandir et moderniser son site de transformation d’algues en produits cicatrisants et hémostatiques. À Fontevraud-l’Abbaye, près de Saumur (Maine-et-Loire), le laboratoire indépendant Brothier vient d’agrandir et de rénover son unique site de production pour 10 millions d’euros et relance déjà une tranche d’investissement de 5 millions d’euros. À base de biopolymères, des alginates de calcium issus d’algues brunes, Brothier conçoit et fabrique des produits hémostatiques (anti-saignement), cicatrisants ou de réparation tissulaire. Les goémoniers, dit-on, connaissent depuis longtemps les propriétés cicatrisantes de ces laminaires, récoltées au Chili, en Norvège ou en Bretagne.

Brothier les transforme depuis 1949, en compresses, mèches ou gaines

L’entreprise vient donc de porter son site de production à 10 200 mètres carrés doublant ainsi la surface de ses salles blanches. Il s’agit là de la première phase industrielle en amont de la production des textiles non tissés, autre expertise de Brothier. L’entreprise investit plus de 10 % de son chiffre d’affaires dans la R&D.

Brothier emploie désormais 150 salariés dont 70 à Fontevraud, le reste de l’effectif se trouvant pour partie au siège de Nanterre (Hauts-de-Seine). Et les recrutements se poursuivent, principalement des biologistes et des ingénieurs. « La numérisation des process fait que nous avons moins besoin d’opérateurs », note Christian Girardière décrivant un modèle d’usine 4.0. Le PDG et actionnaire majoritaire souligne que le numérique est devenu l’enjeu majeur sur les notions de traçabilité et de protection des données. Pour en savoir plus sur le sujet de la cicatrisation, découvrez notre page le saviez-vous la cicatrisation dirigée.

Références

  • Source : Les Echos. (2019, octobre 15). Brothier transforme les algues en pansements.